L’entreprise de services du numérique française va fournir aux États-Unis un simulateur quantique de 35 qubits, le plus puissant au monde.
Le leader mondial de la transformation digitale Atos a annoncé, mardi 12 novembre, avoir conclu un accord avec le laboratoire national d’Argonne pour lui fournir la toute dernière version de son simulateur quantique, le plus performant au monde.
Des niveaux d’analyse information encore jamais atteints
L’Atos Quantum Learning Machine (c’est son nom) est un simulateur quantique de 35 qubits qui permettra à l’un des plus importants laboratoires de recherche des États-Unis de décupler ses efforts dans les domaines des sciences et technologie, lui qui est spécialisé dans la recherche sur le calcul, la modélisation et la simulation.
Créé par le ministère de l’Énergie des USA, le laboratoire d’Argonne est déjà équipé de supercalculateurs. Mais le simulateur quantique qu’Atos va installer lui permettra de franchir des niveaux d’analyse informatique encore jamais atteints.
« L’Atos Quantum Learning Machine nous permet d’exploiter notre expérience des algorithmes évolutifs dans de nombreuses applications scientifiques pour explorer l’impact de l’informatique quantique sur des domaines clés tels que la chimie et les matériaux quantiques », détaille Rick Stevens, directeur adjoint du laboratoire national d’Argonne.
Atos, fleuron français de l’informatique quantique
Atos a développé une machine capable de simuler les lois de la physique de manière à calculer l’exécution exacte d’un programme quantique, avec une précision à deux chiffres. En associant une machine ultra puissante à un langage de programmation universel, la firme française est parvenue à produire un processeur quantique différent de ceux existants, qui peuvent souffrir de bruit ou de décohérence quantiques, diminuant ainsi leurs performances.
La société, qui siège à Bezons, dans le Val-d’Oise, fait de l’informatique quantique une réelle ambition. En novembre 2016, elle a lancé en ce sens un important programme visant à se préparer aux opportunités et aux risques qui découlent de cette technologie. Atos a déjà installé des Quantum Learning Machines dans plusieurs pays du monde, parmi lesquels la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et les États-Unis.
Source : www.clubic.com