Préfecture du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Valence s’investit dans le numérique afin de faciliter l’accès à l’information des citoyens, simplifier les procédures, améliorer les performances du service public territorial et faciliter l’accessibilité.
Une démarche qui facile l’apprentissage des écoliers, le fonctionnement du centre-ville, la mobilité, la culture, la distribution de l’eau et l’accès à internet pour tous les habitants.
544 000 Euros, c’est ce qu’a investi la ville de Valence et son agglomération, depuis 2014, pour équiper les écoles en matériel informatique (ordinateurs fixes et portables, tablettes, vidéo projecteurs) le tout servi par 94 bornes WiFi permettant d’accéder à tous les services internet et notamment à la « Beneylu School », une classe numérique, en ligne, pour les enfants des écoles primaires.
Pour les élus locaux, « être connecté, c’est dès l’école », et ça fonctionne plutôt bien puisque le taux de satisfactions des directeurs d’école est de l’ordre de 90%.. Quoi de mieux dès lors que les choses se sont réalisés dans l’ordre, en respectant la règlementation en vigueur pour ce qui concerne les ondes électromagnétiques. Pour la ville de Valence il s’agit avant tout « d’amplifier la réussite scolaire, rendre l’apprentissage plus efficace, et augmenter l’égalité des chances ».
Ville connectée, Valence l’est surtout grâce au déploiement de la fibre optique de l’opérateur Orange en co-investissement avec SFR. A ce jour et selon les chiffres publiés par les opérateurs, 53% des logements sont actuellement éligibles. Tous les quartiers sont couverts ou en travaux et l’ensemble de l’agglomération devrait être couvert d’ici la fin 2020.
L’accès à internet est complété par la mise en place de 21 bornes WiFi Cigale, 12 hotspots extérieurs dans le centre-ville et la gare et 9 hotspots dans des équipements publics dont l’hôtel de ville, les médiathèques, le conservatoire de musique, la patinoire, … Cigale est un réseau WiFi public créée par le Moulin Digital et la société Yziact, (deux stuctures de la région de Valence) gratuit, sans publicité et respectueux des données personnelles. L’enjeu c’est de fournir un accès gratuit pour tous au WiFi, à travers un maillage complet du territoire, via une connexion en continu, où que l’on soit », ajoute la collectivité.
DES APPLICATIONS POUR MOBILES QUI MÉRITERAIENT D’ÊTRE REGROUPÉES.
Les transports urbains et les stationnements sont également concernés par cette digitalisation : les Valentinois disposant d’une application spécifique, Citea, qui leur permettre de connaitre les horaires des bus et les conditions de trafic. Pour les vélos, c’est une autre application, PBSC de chez Libélo, qui permet de localiser une station, réserver et souscrire un abonnement. Enfin les automobilistes peuvent régler leur stationnement via une troisième application, Whoosh. Il en va de même pour le co-voiturage qui nécessite de passer par l’application de la communauté Mov’ici. Cette multiplication d’application ne va pas dans le sens de la simplification. Un rapprochement sur une plateforme unique, l’application de la Ville, comme l’ont fait d’autres collectivités, serait certainement la bienvenue, car le risque est grand de perdre des utilisateurs au passage.
Pour compléter le dispositif, la ville s’est dotée d’un service de visualisation de son réseau d’eau en régie : « les eaux de Valence ». Ce poste de pilotage assure une vision complète du service, grâce à 750 capteurs installés sur le réseau d’eau potable. Grâce à ce système de contrôle très pointu, la collectivité économise 600 000 m3 d’eau chaque année. Une belle performance.
Dernier point et non des moindres, la cité de la Drome, a ouvert un site web www.valence.fr accessible sur ordinateur et mobiles qui permet d’informer les habitants tout en leur facilitant l’accès aux services. Information de proximité, permanences des élus, agenda culturel et sportif contributif, signalement d’anomalie sur l’espace public, autorisation de travaux, procédures d’état civil, inscription sécurisée pour l’inscription et le règlement des activités périscolaires. Un site de e-services classique, mais indispensables pour les habitants qui n’ont plus à se déplacer ou téléphoner pour obtenir les informations utiles.
Avec en plus des dispositifs multimédias ludiques dans le musée de la ville, des bornes tactiles et un accès à des vues panoramiques, la Ville de Valence a visiblement réussi sa transition digitale. Reste désormais à faire en sorte que les habitants adhèrent à ces services et que ceux qui sont moins équipés puissent aussi y trouver leur compte.
Source : www.villeintelligente-mag.fr