Google vient de racheter la société Superpod, créatrice depuis trois ans d’une app de questions-réponses, basée sur une communauté d’experts œuvrant dans de nombreuses thématiques.
Pour le moment, aucune information n’a filtré quant à l’utilisation que la firme de Mountain View désirait faire de cette acquisition…
On a appris en fin de semaine dernière le rachat par Google de l’application Superpod, créé en 2016 par deux xooglers, Sophia Yang and William Li. L’outil est assimilable à un « moteur de réponse » de type Yahoo! Answers (ou Jelly, créé par Biz Stone, co-fondateur de Twitter) et se base sur une communauté d’experts répondant aux questions des internautes sur un grand nombre de thématiques. Superpod est désormais arrêté (depuis plusieurs semaines) et aucun commentaire à ce sujet n’a été fourni ni par la société elle-même (mis à part un message indiquant l’avénement prochain d’un « projet plus important », sans citer lequel), ni par Google. On n’a donc aucune information sur le montant de la transaction (bien que le chiffre de 60 millions de $ ait été évoqué), etc.
Comment Google va-t-il utiliser Superpod ?
Les spéculations (voir également l’article d’Axios) n’ont donc pas tardé pour imaginer ce que pourrait faire Google d’un tel site de type Questions/Réponses, et il est clair que les possibilités sont multiples tant la galaxie de sites et de services d’Alphabet (au sens large) pourrait en profiter. Bien sûr, on pense avant tout à l’assistant vocal, qui pourrait y gagner des réponses « faites maison » sur certaines questions souvent posées (autant dire dans ce cas que du côté SEO, ce serait une mauvaise nouvelle). Mais la dernière initiative du moteur sur les balises de données structurées de type « Question/Réponse est peut-être également lié à ce rachat.
Google a essuyé de nombreux échecs dans ce domaine par le passé
On attendra donc avant d’envisager les différentes possibilités qu’offre Superpod à l’écosystème Google, d’autant plus que la firme de Mountain View n’a jamais été très heureuse dans ses choix en termes d’outils de « crowdsourcing » de réponse (on se souvient de l’échec notamment de Google Answers) en 2006 ou Knol en 2011, entre autres. La patience sera donc mère de sureté à ce niveau pour l’instant. Mais le potentiel est certainement très important, à n’en pas douter…
Source : www.abondance.com