L’indice Digital Transformation Index II (DT II) a révélé que les marchés émergents sont les plus matures du point de vue numérique. La France est en queue de peloton.
Dell Technologies, en collaboration avec Intel et Vanson Bourne, a interrogé 4 600 chefs d’entreprise de moyennes et grandes entreprises à travers le monde pour évaluer les efforts de transformation de leurs organisations.
Malgré le rythme effréné de la transformation, le dernier indice Dell Technologies Digital Transformation montre que les programmes de transformation numérique de nombreuses entreprises en sont encore à leurs prémices.
Les progrès ont été lents en deux ans
En témoigne le fait que 78 % des chefs d’entreprise admettent que la transformation numérique devrait être plus répandue dans leur organisation. Plus de la moitié des entreprises (51 %) estiment qu’elles auront de la difficulté à répondre aux demandes changeantes des clients d’ici cinq ans, et près d’une entreprise sur trois (30 %) craint toujours que son organisation soit laissée pour compte.
L’indice DT II s’appuie sur le tout premier indice DT lancé en 2016. La comparaison sur deux ans montre que les progrès ont été lents, les organisations s’efforçant de suivre le rythme effréné du changement. Bien que le pourcentage d’adoptants numériques ait augmenté, il n’y a pas eu de progrès au sommet. Près de quatre entreprises sur dix (39 %) sont toujours réparties dans les deux groupes les moins matures sur le plan numérique par rapport à l’indice de référence (Digital Laggards et Digital Followers).
La France à la traîne
Les marchés émergents sont les plus matures sur le plan numérique, l’Inde, le Brésil et la Thaïlande arrivant en tête du classement mondial. En revanche, les marchés développés accusent un retard certain : le Japon, le Danemark et la France ont obtenu les scores de maturité numérique les plus faibles.
Hormis les causes les plus communément citées pour justifier ce retard (manque de budgets, craintes quant à la sécurité…), l’une des conclusions de l’étude a de quoi laisser perplexe : une partie de ce retard serait due à des causes… psychologiques. Car en effet, les marchés émergents (53%) estiment que la transformation numérique est une chance de rattraper leur retard et venir perturber les rapports de force, contre seulement 40% dans les pays développés.
Source : www.itsocial.fr